Développement de l’agriculture et la promotion de la culture d’exportation

Sur le plan économique, le Président Alpha Condé a fait du développement de l’agriculture et la promotion de la culture d’exportation, son cheval de bataille

durant l’année qui s’en est allée. C’est pour cette raison que le Chef de l’Etat à travers le Programme national de développement agricole (PNDA) a mis au premier plan la culture du café, du cacao, du palmier à huile et de l’anacarde.

Au compte de cette année 2017, 25.558 plants ont été remis à 322 producteurs pour la mise en valeur de plus de 178 hectares, 437.951 plants ont été mis à terre par 568 bénéficiaires sur une superficie de plus de 299 hectares. En même temps, 54.245 plants de caféier ont été mis à la disposition de 187 planteurs pour une superficie de 3915 hectares. Les bénéficiaires de l’ensemble de ces actions sont de Kissidougou, Macenta, Guéckédou et Nzérékoré. Une commande de café arabica du Rwanda est en cours. Elle sera composée de 7 variétés dont les pépinières seront installées en Moyenne Guinée, précisément au Centre de recherche agronomique de Baren, dans la Préfecture de Pita.

Comme le café, le cacao et le palmier à huile, la filière anacarde résulte de l’initiative présidentielle ayant pour objectif de mettre en valeur pour cette année, 30.000 hectares avec 600 tonnes de semence ainsi que la prise en charge de l’encadrement technique dans les grands bassins de production.

Dans la même optique, la Guinée a signé cette année à Abidjan en Côte d’Ivoire, une convention portant conseil international consultatif de cajou. Avec 35.000 tonnes de cajou exportées l’année dernière, la Guinée affiche de grandes ambitions pour le développement de la culture de rente qui a des impacts sur l’employabilité des jeunes et la création de richesses.

Pour  la culture du maïs, il est prévu la mise en valeur sur 10.000 hectares dans les grands bassins de production en Haute Guinée (Mendiana, Siguiri, Dinguiraye), en Guinée Forestière (Lola, Beyla) et en Moyenne Guinée pour une production attendue de 40.000 tonnes de grains de maïs. Les besoins en intrants qui seront mis en place sont estimés à 250 tonnes de semence de maïs, 2.500 tonnes d’engrais et 25.000 litres de produits phytosanitaires. Egalement, un appui sera apporté à l’aval pour améliorer le séchage et l’argentage du maïs.

L’arachide quant à elle, va connaitre la mise en valeur de 5.000 hectares dans les bassins agricoles pour une production de 3.000 tonnes d’arachides coques.

Il faut retenir aussi que cette année, la mise en valeur de 735 hectares de culture maraichère de grande consommation a été soutenue par l’initiative présidentielle dans le but d’alléger le panier de la ménagère et améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle des populations.

Dans le domaine de la porciculture, le rapport sur l’évolution des effectifs des porcs au compte de 2017, est élogieux, malgré le taux de mortalité de 6,52% chez les géniteurs et 16,25% chez les jeunes. Il ressort dans cet aspect, un taux de croissance de 27,19 % qui traduit un résultat de 1278 survivants issus des 445 reproducteurs introduits. Cette évolution des effectifs reflète la production de 2.318 jeunes par les 445 géniteurs durant les 16 mois de mise en oeuvre de l’initiative présidentielle. Il importe de signaler que cette initiative présidentielle avec l’appui du Royaume du Maroc entend engager un programme national d’insémination des bovins pour le développement de l’élevage en Guinée. C’est dans cette trajectoire que 25 vétérinaires ont été formés au Maroc en insémination artificielle.

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